“Une cruelle absence” de Jenny Blackhurst
Quatre années après le décès de son nourrisson, Susan Wester aspire à une nouvelle vie. Nouvelle maison, nouvelle identité mais à l’époque, son visage a fait la Une des journaux.
Condamnée pour avoir étouffé son fils Dylan, la jeune mère n’a aucun souvenir de cette tragédie. Elle a cru et croit encore ce dont tout le monde l’accuse, jusqu’au jour où elle reçoit une photo qui vient raviver son horrible blessure : celle d’un enfant de quatre ans prénommé Dylan.
Susan pense d’abord à un mauvais canular mais les actes malveillants se succèdent. Tout bascule pour Susan, ne sachant si ces provocations ont pour but de la faire passer une fois pour toutes pour folle à lier ou si derrière ces manigances, on tenterait de lui faire passer un tout autre message.
Ne pouvant compter que sur son unique amie, son ex-compagne de cellule et d’un journaliste, Susan va affronter son passé quitte à mettre sa propre vie en jeu.
Un premier roman psychologique, rythmé et aux chapitres courts ; où le suspens est savamment orchestré et maintenu à coups de flash-back sur une tout autre histoire.
Quand le passé va finir par rattraper le présent, c’est une machination qui va se dévoiler où non-dits, trahison, vengeance et mensonges se cachent derrière cette cruelle absence.