“Les Sanctuaires du Mal” de Terry Goodkind

Publié le par Chloé.N

"Les Sanctuaires du mal" de Terry Goodkind - Bragelonne Thriller - 2017

John Allen Bishop est retrouvé massacré à son domicile de Chicago. Mais tout porte à croire qu'avant le carnage dont il a été victime, John détenait une personne enchaînée dans sa cave.
Comment un jeune homme sans histoire, à la vie réglée comme du papier à musique, a-t-il pu détenir quelqu’un en otage ? Et surtout, pourquoi ?
L’inspectrice Janek en charge de cette affaire et aux méthodes très controversées tenues secrètes, connaissait John, ce qui surprend d’autant plus Kate, la sœur de ce dernier.
Elle se rend compte qu’elle ne connaissait pas aussi bien que cela ce frère qu’elle tentait de protéger.
Kate va découvrir que John possédait un don surprenant exploité par l’inspectrice Janek. Celui d’identifier à partir d’une simple photo, les pires criminels rien qu’en regardant leurs yeux. Quand Kate va se rendre compte qu’elle aussi possède ce même don, elle ne se doute pas que c'est à double tranchant : non seulement elle va se retrouver impliquée malgré elle dans la traque du tueur de son frère, mais va devenir à son tour une cible.

Terry Goodkind plus connu pour être un auteur de fantasy, signe ici un thriller et le début d'une série qui nous plonge dans les profondeurs du Mal. Et on peut dire que l’auteur se distingue avec ce thriller atypique. Non seulement, c’est osé, surprenant et en plus, c'est réussi.
Bien qu’un air de fantastique plane sur le début du roman, le thriller prend très vite le dessus. Les descriptions sont très crues, certes avec un air de déjà-vu, mais qui raviront les amateurs en manque de scènes gore.
Le côté atypique du roman vient que nous avons là un thriller à la fois sociétal et connecté. En effet, on découvre le serial-killer 2.0. Les pires criminelles évoluent, deviennent hyper connectés en  choisissant leurs futures victimes dans les confins du web. Le plus troublant dans ce roman est que l’on sait pas où se trouve la limite entre fiction et réalité. Le réalisme décrit est assez surprenant, voire même un poil terrifiant.

Certains dialogues sont à rallonge -pouvant s’étaler sur quelques pages- (là le lecteur peut ressentir quelques longueurs) mais cependant, non dénués d’éléments intéressants dans la poursuite du roman.

La fin est tranchante, elle s’arrête d’un seul coup. N'étant pourtant pas une adepte des pavés (ici, on n'est pas loin des 500 pages), j'aurais bien continuer ma lecture. Beaucoup de questions subsistent : que devient Kate ? Comment vit-elle ce nouveau don ? Reprend-t-elle sa vie où elle l’avait laissée lors du décès de son frère ou doit-elle tuer pour survivre ?

On espère donc très vite une suite. Reste à savoir si l'auteur gardera le personnage de Kate ou jettera-t-il son dévolu sur une nouvelle cible ?

Pour conclure, je dirais que j’ai été agréablement surprise par ce roman. A aucun moment en lisant la quatrième de couverture, je ne m’attendais à être embarquée dans une histoire pareille.

“Les sanctuaires du mal” de Terry Goodkind - Ed. Bragelonne Thriller - 2017
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article